C’était au printemps 2020, tout a commencé en mars. Enfin, quelques mois auparavant il me semble mais pas ici. En Asie. En Chine exactement.
A l’image d’un film de science fiction, nous nous sommes retrouvés confinés à la maison. Un virus était apparu, je ne sais plus comment. Tout ce dont je me souvienne aujourd’hui, c’est qu’il a causé pagaille, confusion et bouleversements dans l’organisation mondiale.
A certains égards, je me réjouissais que ce virus invisible puisse toucher tout le monde sans exception : grands et petits, jeunes et moins jeunes, riches et pauvres, inconnus et célébrités. Et pour une fois, le monde entier s’accordait sur l’ennemi à abattre.
C’est ainsi que tout a débuté : repenser les priorités, réorganiser la société, redéfinir les priorités…
Je me remémore ces instants passés à la maison, libres mais enfermés, heureux mais confinés. Je ressens encore ce besoin d’évasion qui caractérisait le moment. Finalement, se trouver privé d’une forme de liberté, c’est apprécier à quelle point elle est précieuse, essentielle et vitale.
Alors, la vie s’organisait et je me rappelle d’une période étrange mais finalement heureuse. L’effort personnel concourait à l’effort collectif. Cette époque fut révélatrice pour nous, pour la société. De nombreux principes économiques et politiques sur lesquelles elle reposait se retrouvaient mis à mal par un virus !
Le nom de ce virus ? Je l’ai oublié mais ce dont je me souvienne a posteriori, c’est que l’on n’aurait jamais cru qu’il puisse ainsi changer le cours des choses…
Ève Lesaux
Écrire commentaire